L’excès de fruits est-il dangereux pour la santé ?

En raison de leur teneur en fibres, vitamines et antioxydants, les fruits occupent une place centrale dans une alimentation équilibrée. Il est ainsi recommandé de manger 5 portions de fruits et légumes chaque jour. Pour autant, peut-on consommer un grand nombre de fruits sans risque pour la santé ?

La réponse est non. L’adage « tout excès nuit » s’applique également à la consommation des fruits, pourtant réputés bons pour la santé, pour différentes raisons :

  • les fruits sont riches en sucres (fructose et glucose). Il convient donc d’en limiter la consommation quotidienne notamment chez les personnes souffrant de diabète, au risque de subir un pic ce glycémie ;
  • le fructose contenu dans les fruits est transformé par le foie en glucose et en acides gras. En consommer trop peut donc entraîner une augmentation du taux de triglycérides dans le sang ;
  • une surconsommation de fibres (contenues dans les fruits) peut aussi irriter l’intestin et provoquer des troubles (ballonnements, inconfort intestinal…).

Pour ces raisons, il est conseillé de ne pas consommer plus de trois fruits par jour, de préférence au cours des repas et en veillant à privilégier les fruits riches en eau, en fibres et ayant un bon équilibre entre fructose et glucose (fruits rouges, pastèque, kiwi…).

Rendez-vous du 20 au 26 novembre pour la première édition de la Semaine nationale de la myopie !

Du 20 au 26 novembre aura lieu la première édition de la « Semaine nationale de la myopie ». Objectif : braquer les projecteurs sur la myopie et mieux faire connaître les solutions permettant d’en ralentir la progression.

« La Semaine nationale de la myopie, du 20 au 26 novembre »

En 2022, les « Journées nationales d’information et de dépistage de la myopie », ont permis à de nombreux Français de se rendre dans un centre de dépistage partenaire pour faire contrôler leur vision. Cette année, un nouvel événement est mis en place dans le cadre de la Campagne nationale d’information et de dépistage de la myopie : la « Semaine nationale de la myopie », qui aura lieu du 20 au 26 novembre.

Un message fort : « la myopie, ça se freine ! »

Partout en France, cette Semaine sera l’occasion de parler de la myopie. Pour cette première édition, le concept de « freination » sera mis à l’honneur autour du mot d’ordre : « La myopie, ça se freine ! ».  Car si la freination de la myopie répond à un enjeu économique et sanitaire majeur, elle reste encore insuffisamment connue et mise en pratique. Alors qu’elle est utilisée depuis de nombreuses années dans les pays anglosaxons ou asiatiques, la France accuse un certain retard. De même, une majorité de Français (52 %) considèrent à tort la myopie comme une fatalité contre laquelle on ne peut rien faire (« Baromètre de la myopie en France » réalisé par Ipsos en 2023.

Plus d’informations sur www.ensemblecontrelamyopie.fr

15 février : Journée internationale des cancers de l’enfant

Quelles sont les dernières données sur les cancers pédiatriques ? Où en est la recherche ? La Journée internationale des cancers de l’enfant, organisée ce 15 février, fournit l’occasion de braquer les projecteurs sur ces pathologies graves qui concernent 2 500 nouveaux cas et tuent 500 jeunes patients chaque année en France.

Pour faire progresser la recherche, l’Institut Gustave Roussy a développé le programme Crescendo.

Objectif : accélérer le développement de nouveaux traitements contre les tumeurs cérébrales notamment. Mais ce programme intègre également le développement d’un parcours de soins spécifiques « pour évaluer et prendre en charge tous les enfants ayant un cancer, sur le plan neuropsychologique et psycho-social ». L’Institut établit « des scores prédictifs de séquelles neurocognitives chez les enfants et les adolescents traités par chimiothérapie ou radiothérapie » et propose « des modules de réhabilitation adaptés à chaque enfant et sa famille, faisant intervenir psychologues, neuropsychologues, médecins scolaires, enseignants, pédopsychiatres, oncologues pédiatres, orthophonistes, psychomotriciennes ».

Enfin, l’Institut cherche également à mieux comprendre les mécanismes de réponse immunitaire chez les enfants atteints de cancer et à isoler les gènes de prédisposition au cancer.

Plus d’informations.

Musique forte : 1 milliard de jeunes risquent de devenir sourds

Selon l’OMS, plus de 430 millions de personnes dans le monde sont atteints d’une perte auditive importante et handicapante au quotidien. Ces chiffres risquent de progresser dans les prochaines années notamment chez les jeunes en raison d’un comportement à risque très répandu lié à l’écoute de musique trop forte (supérieure à 105 décicbles) via des écouteurs ou oreillettes de smartphone, lors des concerts ou en discothèque (niveaux variant de 104 à 112 dB)…

Selon une étude publiée dans le British Medical Journal qui s’appuie sur les résultats de 33 études provenant de 20 pays et comprenant près de 20 000 participants âgés de 12 à 34 ans :

  • un adolescent sur 4 et un jeune adulte sur 2 ont un comportement risqué en matière d’écoute de musique ;
  • environ un milliard de jeunes risquent de développer une surdité précoce dans les prochaines années en raison de ces pratiques dangereuses.

D’où la nécessité de mener des actions de prévention pour promouvoir des comportements plus sûrs.

L’IEMP lance la campagne nationale d’information et de dépistage de la myopie

Aujourd’hui, un enfant sur 4 en France a une vision floue de loin car il souffre de myopie. Et combien demain ? Selon les prévisions pessimistes des experts, la moitié de l’humanité sera concernée par cette anomalie de la vision en 2050 si rien n’est fait pour freiner l’épidémie actuelle.

Une majorité de Français pensent que la myopie est une fatalité contre laquelle on ne peut rien faire. Pourtant, il existe aujourd’hui des moyens d’agir pour prévenir l’apparition ou l’aggravation de ce trouble de la vision et pour ralentir sa progression lorsqu’il est déjà installé.

Parce qu’il est plus que jamais urgent d’agir pour porter à la connaissance du public ces solutions, l’Institut d’Education Médicale et de Prévention lance une campagne nationale d’information et de dépistage de la myopie. Cette campagne bénéficie du soutien d’experts reconnus de la myopie, réunis dans un « Observatoire national de la myopie », mais aussi des acteurs clés de la filière visuelle (organismes institutionnels et entreprises) et de Marine Lorphelin, médecin, chroniqueuse santé, et personnalité médiatique qui est l’ambassadrice de la campagne.

La campagne s’appuie sur deux temps forts dans l’année :

  • En juin, la mise en ligne d’une plate-forme Internet d’informations et de services ensemblecontrelamyopie.fr destinée au grand public mais aussi aux professionnels de santé (ophtalmologistes et pédiatres), et la publication des résultats du « Baromètre de la myopie en France » réalisé par IPSOS ;
  • Du 21 au 25 novembre 2022, l’organisation des Premières Journées nationales d’information et de dépistage de la myopie ayant pour objectifs de combler le déficit d’information des Français sur ce trouble visuel et d’inciter les patients à risques (enfants, étudiants, adultes souffrant de forte myopie ou ayant été opérés de la myopie) à se rendre dans un centre de dépistage partenaire (ophtalmologiste et/ou pédiatre) pour bénéficier d’un examen de dépistage ou de suivi de la myopie.

Une campagne à découvrir sans tarder car la myopie nous concerne tous !

Plus d’informations sur www.ensemblecontrelamyopie.fr

12 mai : Journée mondiale de la fibromyalgie

Chaque année, le 12 mai, jour anniversaire de la naissance de Florence Nightingale, infirmière anglaise ayant contracté une forme sévère de fibromyalgie au 19e siècle, est l’occasion de braquer les projecteurs sur ce syndrome encore mal connu qui touche surtout les femmes. Deux siècles plus tard, la prise en charge de cette maladie qui concernerait 1,4 à 2,2 % des Français demeure imparfaite car le diagnostic est parfois difficile à poser en l’absence de symptômes spécifiques. Comme le rappelle l’INSERM, ce syndrome peut se traduire par des manifestations très diverses : douleurs chroniques diffuses, fatigue qui dure dans le temps, manque de concentration, tendance au repli et à l’inactivité. Dans une expertise collective publiée en 2020, l’INSERM insistait sur les moyens d’améliorer la prise en charge de cette maladie : accompagnement évolutif en fonction des symptômes et remise en mouvement précoce, l’ activité physique agissant sur le contrôle de la douleur au niveau du cerveau.

Focus sur les maladies cardio-vasculaires au féminin

A l’occasion de la Journée de la femme (8 mars), la Fédération française de cardiologie a publié les résultats d’une étude* réalisée en février 2022 sur la santé cardio-vasculaire des femmes. Cette étude confirme leur vulnérabilité liée notamment à un déficit de connaissances sur les facteurs de risque cardio-vasculaire et sur l’importance d’avoir un cœur et des artères en bonne santé. Les principaux enseignements de cette étude sont les suivants :

  • La santé cardio-vasculaire n’est pas perçue comme une priorité compte tenu des contraintes de la vie quotidienne : 37 % des femmes interrogées disent manquer de temps pour consulter un professionnel de santé en cas de besoin ;
  • L’enjeu représenté par les maladies cardio-vasculaires est très sous-estimé : 74 % ne savent pas que ces maladies constituent la première cause de mortalité féminine ;
  • Certains facteurs de risque sont encore largement méconnus : seules 65 % des femmes identifient la prise d’hormones contraceptives comme un facteur de risque.

 

Cette étude révèle toutefois quelques points positifs en matière de prévention, notamment :

  • 70 % des femmes interrogées sont à l’écoute de leur corps et font attention à leur niveau de stress, de fatigue, etc.
  • 54 % connaissent tous les symptômes révélateurs d’un infarctus.

*Étude réalisée en ligne du 17 au 21 février 2022 auprès d’un échantillon de 520 femmes représentatives de la population française, âgées de 18 ans et plus. L’échantillon a été construit selon les méthodes des quotas au regard des critères d’âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence

Quand faut-il faire une sérologie COVID -19 ?

Un grand nombre de personnes peuvent être tentées de faire une sérologie pour connaître leur statut immunitaire avant de faire la première dose ou une dose de rappel du vaccin contre le COVID.

Mais selon Chantal Pichon (enseignante-chercheuse de l’Université d’Orléans au Centre de biophysique moléculaire, CNRS), ceci n’est pas recommandé auprès de la population générale et ne doit pas être systématisé. En effet, une sérologie COVID-19 ne prouvera pas nécessairement qu’une personne a été infectée par le virus sans le savoir. Selon les individus, la quantité d’anticorps détectée après avoir été contaminée ou après avoir reçu une dose de vaccin, ainsi que leur maintien dans le temps, peut considérablement varier.  De plus, il n’existe à ce jour aucun consensus scientifique sur le niveau d’anticorps à partir duquel on serait protégé d’une contamination ou des formes graves de Covid-19.

Par contre, cette sérologie est recommandée aux patients souffrant de COVID long et ayant notamment eu une forme légère ou asymptomatique non diagnostiquée au moment de la contamination.

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Journées nationales de la macula 2021 : un bilan très positif !

Les Journées nationales de la macula viennent de se terminer. Comme chaque année, elles ont permis d’informer le grand public sur les maladies de la macula et de dépister les patients à risque (personnes de plus de 55 ans, diabétiques, patients souffrant de forte myopie). Mais le succès de cet événement n’aurait pas été possible sans la mobilisation de nos relais et partenaires, toujours plus nombreux d’année en année ! Un grand merci aux 99 centres hospitaliers impliqués et à leurs équipes, aux 260 ophtalmologistes libéraux participants, aux centaines de relais en régions (mairies, associations, opticiens, pharmaciens…) et à tous les médias ayant donné de la visibilité à cet événement majeur de santé publique. Rendez-vous l’année prochaine !

Passage à l’heure d’hiver : quels effets sur notre santé ?

Comme chaque année, le dernier week-end d’octobre a été marqué par le passage à l’heure d’hiver.  Mais quels sont ses effets sur notre organisme ?

Le passage à l’heure d’été qui nous prive d’une heure de sommeil aurait selon de nombreuses études des conséquences négatives sur notre santé, notamment sur notre vigilance, notre humeur ou notre système cardio-vasculaire. A contrario, selon les experts en chronobiologie, le passage à l’heure d’hiver, qui nous gratifie d’une heure de sommeil en plus, n’aurait en théorie pas d’effets néfastes sur nos rythmes biologiques.

Pour autant ce changement peut perturber. Dans ce cas, la meilleure stratégie consiste à se recaler immédiatement sur la nouvelle heure en gardant ses horaires habituels de réveil, de dîner, de coucher… Enfin, la lumière du jour étant indispensable pour synchroniser notre horloge interne, rien de tel que de s’y exposer le plus possible durant la journée, même en cette période automnale !

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