De quoi les Français meurent-ils ?

Selon le BEH publié par Santé publique France le 12 novembre, le recul de la mortalité en France amorcé dans les années 2000 se poursuit.

Certaines maladies ou accidents tuent moins qu’auparavant comme le sida, les suicides, les accidents de la route ou les maladies cardio-vasculaires.

Autre enseignement majeur, le cancer reste la première cause de mortalité en France pour les hommes comme pour les femmes, devant les maladies cardio-vasculaires.

La mortalité a fortement augmenté pour certains cancers, notamment, le cancer du poumon chez les femmes et, de façon moins marquée, pour les cancers du pancréas et du cerveau chez les deux sexes.

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Maladie de Lyme, une nette augmentation des cas diagnostiqués en 2018

Le 5e comité de pilotage du plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques mis en place en septembre 2016 a eu lieu le 3 juillet au Ministère des Solidarités et de la Santé.

Objectif : faire un point sur les actions mises en œuvre pour surveiller, prévenir le développement de la maladie et prendre en charge les patients atteints.

Le nombre de cas enregistrés a augmenté significativement en 2018 avec 104 cas diagnostiqués pour 1 000 habitants (vs 69 cas pour 1 000 en 2017). Selon le Ministère, cette progression pourrait s’expliquer notamment par les conditions climatiques favorables et une amélioration du dépistage liée à l’information des professionnels de santé. Ces chiffres confirment si besoin était l’importance de poursuivre les efforts de prévention sur cette maladie devenue en quelques années seulement un enjeu de santé publique.

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8 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause du tabac

La journée mondiale sans tabac qui a eu lieu comme chaque année le 31 mai a été l’occasion de braquer les projecteurs sur les dégâts causés par le tabac. Ce dernier constitue ainsi un facteur de risque majeur pour les fumeurs car il favorise le développement de pathologies pouvant être graves comme le cancer du poumon, la tuberculose ou les affections respiratoires chroniques… Mais il est aussi un ennemi redoutable pour les non-fumeurs soumis à la fumée de cigarette de leur entourage.

Sur ce point, les enfants sont en première ligne. Selon l’OMS « plus de 60 000 enfants de moins de cinq ans meurent ainsi d’infections des voies respiratoires inférieures »« Ceux qui parviennent à l’âge adulte sont plus susceptibles de développer par la suite une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). » D’où la nécessité sur le plan collectif de poursuivre le combat pour stopper cette épidémie mondiale,  et sur le plan individuel d’arrêter de fumer pour préserver sa santé et celle de ses proches.

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16 mai : près de la moitié de la population a déjà souffert de troubles auditifs !

C’est ce que révèle une enquête réalisée par l’association JNA (Journée nationale de l’audition). On apprend ainsi que 56 % des 15 -17 ans, 49 % des 18-24 et 43 % de l’ensemble de la population affirment avoir déjà ressenti des troubles auditifs comme des sifflements ou des bourdonnements après une forte exposition sonore (concert, soirée, …). Pourtant, ces symptômes ne sont pas inéluctables. Il est possible de les éviter en portant notamment des bouchons d’oreille. C’est le message clé de la campagne qui sera développée par l’association JNA durant tout l’été autour du slogan « Nos oreilles on y tient ! ». Parmi les actions mises en place, 100 000 bouchons d’oreille et des brochures d’information seront distribués gratuitement en France dans les bars, discothèques, festivals de musique et autres lieux de sortie.

Une application « sonomètre » a également été mise en place pour permettre aux utilisateurs de smartphone de mesurer le niveau sonore ambiant et le cas échéant de s’équiper de bouchons d’oreille : dB Live JNA est disponible sur Androïd et iOS. Enfin, une plate-forme téléphonique est mise en place durant l’été (du 21 juin au 31 août 2019) « Allô Conseils JNA – France Acouphènes » pour permettre aux personnes souffrant de troubles auditifs après une fête de s’informer sur la conduite à tenir : 0820 222 213.

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Un sommeil de plus en plus court pour les Français

Alerte sur le sommeil des Français qui vient de passer sous le seuil des 7 heures par nuit selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé publique France en date du 12 mars 2019 ! Cette situation est d’autant plus préoccupante :

  • qu’elle touche l’ensemble des pays qui se trouvent confrontés à une part de plus en plus importante de personnes en déficit de sommeil ;
  • que la plupart des études mettent en évidence un impact négatif du manque de sommeil (moins de six heures par nuit) sur la santé physique et le bien -être : risque accru d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension, de pathologies cardiaques et d’accidents, diminution de la vigilance, irritabilité…

Les facteurs responsables de cette diminution du temps de sommeil sont nombreux : hausse du nombre de travailleurs de nuit, allongement des temps de trajet entre domicile et travail, augmentation du temps consacré aux activités sur écrans (notamment le soir), nuisances environnementales (exposition au bruit, pollution lumineuse des villes…).

Pour autant, ce déficit de sommeil n’est pas une fatalité. L’adoption de certains gestes simples peut nous aider à retrouver un sommeil satisfaisant en durée et en qualité :

  • Privilégier un environnement favorable au sommeil (absence d’écrans, bonne isolation sonore, absence de lumière, température de 18 °C).
  • Faire des courtes siestes (20 à 30 minutes) pour récupérer quand cela est possible.
  • Étendre ses heures habituelles de sommeil avant une période difficile (examen, surcroît de travail…).
  • Pratiquer une activité physique régulière (mais pas le soir).
  • Manger équilibré et éviter de consommer de l’alcool.

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