2017 : une baisse historique du nombre de fumeurs en France !

A l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, le 31 mai 2018, Santé Publique vient de publier des résultats encourageants dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire : en 2017,  un million de fumeurs en moins ont été enregistrés par rapport à 2016.

Cette baisse qualifiée d’historique montre, si besoin était, l’importance des politiques publiques menées depuis de nombreuses années pour lutter contre le tabagisme en France. Selon les données du Baromètre santé 2017 de Santé publique France, la prévalence du tabagisme quotidien passe ainsi de 29,4% en 2016 à 26,9% en 2017, soit une baisse de 2,5 points. Cette baisse est plus significative au sein de deux catégories de population :

  • les hommes de 18 à 24 ans : 44 % en 2016 vs 35 % en 2017 ;
  • les femmes de 55 à 64 ans: 21 % vs 18 % en 2017.

En ce qui concerne la répartition par régions du nombre de fumeurs, l’Ile de France et les Pays de Loire sont les meilleurs élèves avec des prévalences respectives de 21,3 % et de 23 %. A contrario, les régions où l’on fume le plus sont Paca (32,1 %), les Hauts-de-France (30,5 %), l’Occitanie (30,3 %) et le Grand-Est (30,1 %).

Ces résultats encourageants ne doivent pour autant pas nous inciter à baisser la garde ni à relâcher nos efforts collectifs.

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L’antibiorésistance ne cesse de progresser !

Le constat est sans appel et inquiétant. Selon le dernier rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), de nouvelles résistances aux antibiotiques se développent chez l’être humain comme chez l’animal. Une souche de Salmonella Kentucky résistante aux ciprofloxacines a notamment été observée chez l’homme.

Le risque est de taille : les traitements antibiotiques utilisés pour traiter des pathologies graves (notamment certaines maladies qui se transmettent de l’animal à l’homme comme la rage, la listériose ou la salmonellose) pourraient à terme perdre leur efficacité. D’où la nécessité pour les Etats d’agir au plus vite pour éviter que ce risque ne devienne une triste réalité.

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Diabète : il en existerait 5 formes !

Jusqu’à présent, on connaissait deux formes de diabète :

  • le diabète de type 1 ou insulino-dépendant ;
  • le diabète de type 2.

Or, selon une étude menée par des chercheurs suédois et publiée dans la revue The Lancet le 1er mars 2018, cette classification ne serait plus aussi pertinente. Ces chercheurs ont étudié une cohorte de près de 9 000 patients diabétiques dont le diagnostic de diabète venait d’être posé. Ils ont analysé 6 paramètres :

  • anticorps anti-glutamate décarboxylase ;
  • âge au moment du diagnostic ;
  • Indice de masse corporelle (IMC) ;
  • hémoglobine glyquée ;
  • insulino-résistance ;
  • fonction des cellules bêta pancréatiques sécrétrice d’insuline

Ces 6 paramètres leur ont permis d’établir une nouvelle classification en 5 types de diabète.

  • 3 types de diabète sévères :
    • Groupe 1 : « diabète insulinodépendant sévère » qui concerne des patients ayant un faible IMC, un déficit d’insuline et des anticorps témoignant d’une origine auto-immune de la maladie. Ce type de diabète touche une population jeune.
    • Groupe 2 : « diabète insulinodéficient sévère », qui s’apparente au Groupe 1 mais comporte une différence majeure, à savoir que le système immunitaire des patients n’est pas impliqué dans la maladie.
    • Groupe 3 : « diabète insulinorésistant sévère » qui concerne des patients obèses ou en situation d’important surpoids ayant des cellules peu sensibles à l’insuline et un risque élevé de développer une stéatose hépatique et une néphropathie diabétique.
  • 2 types de diabète non sévères :
    • Groupe 4 : forme de diabète la plus fréquente, elle concerne des patients en surpoids souffrant d’un léger diabète sans véritable insulinorésistance.
    • Groupe 5 : « diabète léger liés à l’âge » caractérisé par un vieillissement du pancréas.

Cette nouvelle classification devrait permettre la mise en place de traitements plus précis et plus adaptés aux différents profils de patients diabétiques.

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Entre inquiétude et espoirs, les Français jugent la santé de demain

Comment les Français envisagent-ils l’avenir de la santé en France ?

C’est pour tenter de répondre à cette question que Philips a mené une vaste étude auprès de patients et professionnels de santé de 19 pays.
Résultats : une prévention jugée insuffisante, un système de santé considéré comme peu adapté aux besoins des patients, mais des attentes et de l’espoir sur la santé connectée.

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