Diabète : il en existerait 5 formes !

Jusqu’à présent, on connaissait deux formes de diabète :

  • le diabète de type 1 ou insulino-dépendant ;
  • le diabète de type 2.

Or, selon une étude menée par des chercheurs suédois et publiée dans la revue The Lancet le 1er mars 2018, cette classification ne serait plus aussi pertinente. Ces chercheurs ont étudié une cohorte de près de 9 000 patients diabétiques dont le diagnostic de diabète venait d’être posé. Ils ont analysé 6 paramètres :

  • anticorps anti-glutamate décarboxylase ;
  • âge au moment du diagnostic ;
  • Indice de masse corporelle (IMC) ;
  • hémoglobine glyquée ;
  • insulino-résistance ;
  • fonction des cellules bêta pancréatiques sécrétrice d’insuline

Ces 6 paramètres leur ont permis d’établir une nouvelle classification en 5 types de diabète.

  • 3 types de diabète sévères :
    • Groupe 1 : « diabète insulinodépendant sévère » qui concerne des patients ayant un faible IMC, un déficit d’insuline et des anticorps témoignant d’une origine auto-immune de la maladie. Ce type de diabète touche une population jeune.
    • Groupe 2 : « diabète insulinodéficient sévère », qui s’apparente au Groupe 1 mais comporte une différence majeure, à savoir que le système immunitaire des patients n’est pas impliqué dans la maladie.
    • Groupe 3 : « diabète insulinorésistant sévère » qui concerne des patients obèses ou en situation d’important surpoids ayant des cellules peu sensibles à l’insuline et un risque élevé de développer une stéatose hépatique et une néphropathie diabétique.
  • 2 types de diabète non sévères :
    • Groupe 4 : forme de diabète la plus fréquente, elle concerne des patients en surpoids souffrant d’un léger diabète sans véritable insulinorésistance.
    • Groupe 5 : « diabète léger liés à l’âge » caractérisé par un vieillissement du pancréas.

Cette nouvelle classification devrait permettre la mise en place de traitements plus précis et plus adaptés aux différents profils de patients diabétiques.

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28 février 2018 : les maladies rares à l’honneur

Le 28 février a lieu chaque année la Journée mondiale des maladies rares. L’occasion de braquer les projecteurs sur des maladies souvent mal connues.

Une maladie est considérée comme « rare » lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000 soit, pour la France, moins de 30 000 personnes malades par pathologie. Mais si l’on cumule les 8 000 maladies rares connues à ce jour, plus de 3 millions de personnes, soit 4,5 % de la population française, sont concernés ! Il s’agit donc d’un véritable enjeu de santé publique.

Si ces maladies affectent souvent les enfants, elles peuvent également toucher les adultes. Elles sont d’autant plus difficiles à vivre qu’en dépit des avancées de la recherche, la plupart d’entre elles ne bénéficient pas d’un traitement curatif.

Parce qu’on peut tous un jour se trouver confronté de façon directe ou indirecte à une maladie rare, il essentiel de mieux les connaître. Cette année, la 11ème édition de la journée internationale des maladies rares est marquée par un événement au Forum des halles à Paris. Objectif : informer le grand public sur ces maladies de façon ludique et interactive. Point d’orgue de cette journée : une conférence grand public pour dresser un état des lieux de la recherche sur ces maladies rares et présenter des pistes porteuses d’espoir pour les patients.

Pour en savoir plus : rarediseaseday.org

 

Un campus sans tabac à Rennes : une première en France !

L’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) à Rennes qui forme chaque année des étudiants sur les questions de prévention et de santé publique souhaite montrer l’exemple en matière de lutte contre le tabagisme. A partir du 31 mai 2018, date de la Journée mondiale sans tabac, il sera interdit de fumer au sein du campus. Une décision inédite en France ! Pour pouvoir fumer, il faudra se rendre dans une des zones dédiées, situées à l’extérieurs du campus. De quoi dissuader certains fumeurs ! Et pour aller plus loin, le campus proposera à ceux qui souhaitent en finir avec la cigarette un dispositif d’information et d’accompagnement : stand d’information, consultations avec une infirmière tabacologue, séances de sophrologie…

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