Journées nationales de la macula 2019 : un bilan en hausse !

Les Journées nationales de la macula ont eu lieu du 24 au 28 juin 2019. L’occasion pour de nombreux Français de s’informer sur les pathologies de la macula et pour les personnes à risque de se faire dépister. Année après année, le succès de cet événement de santé publique ne se dément pas. L’édition 2019 a ainsi vu tous ses indicateurs progresser :

  • 117 centres hospitaliers mobilisés (vs 109 en 2018) ;
  • 234 ophtalmologistes hospitaliers  (vs 231 en 2018) et 303 libéraux (vs 252 en 2018) impliqués dans des opérations de sensibilisation et de dépistage ;
  • plus de 600 opticiens et de nombreux relais (pharmacies, mairies, associations…) engagés à nos côtés pour donner encore plus d’écho à nos messages de prévention.

La prochaine édition aura lieu du 22 au 26 juin 2020. A vos agendas !

Pour en savoir plus sur les Journées nationales de la macula : journees-macula.fr

Maladie de Lyme, une nette augmentation des cas diagnostiqués en 2018

Le 5e comité de pilotage du plan national de prévention et de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques mis en place en septembre 2016 a eu lieu le 3 juillet au Ministère des Solidarités et de la Santé.

Objectif : faire un point sur les actions mises en œuvre pour surveiller, prévenir le développement de la maladie et prendre en charge les patients atteints.

Le nombre de cas enregistrés a augmenté significativement en 2018 avec 104 cas diagnostiqués pour 1 000 habitants (vs 69 cas pour 1 000 en 2017). Selon le Ministère, cette progression pourrait s’expliquer notamment par les conditions climatiques favorables et une amélioration du dépistage liée à l’information des professionnels de santé. Ces chiffres confirment si besoin était l’importance de poursuivre les efforts de prévention sur cette maladie devenue en quelques années seulement un enjeu de santé publique.

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8 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause du tabac

La journée mondiale sans tabac qui a eu lieu comme chaque année le 31 mai a été l’occasion de braquer les projecteurs sur les dégâts causés par le tabac. Ce dernier constitue ainsi un facteur de risque majeur pour les fumeurs car il favorise le développement de pathologies pouvant être graves comme le cancer du poumon, la tuberculose ou les affections respiratoires chroniques… Mais il est aussi un ennemi redoutable pour les non-fumeurs soumis à la fumée de cigarette de leur entourage.

Sur ce point, les enfants sont en première ligne. Selon l’OMS « plus de 60 000 enfants de moins de cinq ans meurent ainsi d’infections des voies respiratoires inférieures »« Ceux qui parviennent à l’âge adulte sont plus susceptibles de développer par la suite une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). » D’où la nécessité sur le plan collectif de poursuivre le combat pour stopper cette épidémie mondiale,  et sur le plan individuel d’arrêter de fumer pour préserver sa santé et celle de ses proches.

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16 mai : près de la moitié de la population a déjà souffert de troubles auditifs !

C’est ce que révèle une enquête réalisée par l’association JNA (Journée nationale de l’audition). On apprend ainsi que 56 % des 15 -17 ans, 49 % des 18-24 et 43 % de l’ensemble de la population affirment avoir déjà ressenti des troubles auditifs comme des sifflements ou des bourdonnements après une forte exposition sonore (concert, soirée, …). Pourtant, ces symptômes ne sont pas inéluctables. Il est possible de les éviter en portant notamment des bouchons d’oreille. C’est le message clé de la campagne qui sera développée par l’association JNA durant tout l’été autour du slogan « Nos oreilles on y tient ! ». Parmi les actions mises en place, 100 000 bouchons d’oreille et des brochures d’information seront distribués gratuitement en France dans les bars, discothèques, festivals de musique et autres lieux de sortie.

Une application « sonomètre » a également été mise en place pour permettre aux utilisateurs de smartphone de mesurer le niveau sonore ambiant et le cas échéant de s’équiper de bouchons d’oreille : dB Live JNA est disponible sur Androïd et iOS. Enfin, une plate-forme téléphonique est mise en place durant l’été (du 21 juin au 31 août 2019) « Allô Conseils JNA – France Acouphènes » pour permettre aux personnes souffrant de troubles auditifs après une fête de s’informer sur la conduite à tenir : 0820 222 213.

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Journées nationales de la macula 2019 : c’est parti !

Pour la 4e année consécutive, les Journées nationales de la macula donnent RDV aux Français, du 24 au 28 juin 2019, pour s’informer sur les pathologies de la macula et proposer aux personnes à risque de se faire dépister. Cette année, la communication met l’accent sur les avantages du dépistage afin de lever les réticences de certains patients. Simple, rapide, indolore, le dépistage précoce est indispensable pour diagnostiquer une éventuelle maladie de la macula au plus tôt, avant que celle-ci n’entraîne des dommages visuels pouvant être graves et irréversibles. Autant de bonnes raisons de profiter des Journées pour se rendre dans un des nombreux centres de dépistage partenaires présents sur tout le territoire !

Trois pathologies majeures de la macula seront mises en avant : la DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l’âge), la maculopathie diabétique et la maculopathie myopique

Concrètement, les ophtalmologistes (libéraux et hospitaliers) partenaires de la campagne recevront, sur rendez-vous, les personnes présentant un risque de maculopathie et souhaitant bénéficier d’un dépistage.

Le dépistage s’adresse en particulier aux personnes ne présentant pas de signes d’atteinte de la macula et ayant les caractéristiques suivantes :

  • âgée de 55 ans ou plus non suivie ou n’ayant pas bénéficié d’un examen ophtalmologique depuis plus d’une année ;
  • et/ou souffrant de diabète et ne bénéficiant pas d’un suivi ophtalmologique régulier ;
  • et/ou souffrant de myopie forte (correction supérieure à -6 dioptries).

Un examen du fond d’œil sera réalisé. Si ce dernier  révèle des signes d’atteinte de la macula, un bilan plus approfondi sera programmé (OCT ou Tomographie en Cohérence Optique, angiographies rétiniennes, etc.), pour confirmer ou non ce diagnostic. Un traitement et/ou des mesures préventives ainsi qu’un programme de surveillance adapté pourront de fait être proposés aux patients diagnostiqués au plus tôt afin d’éviter, dans la mesure du possible, la dégradation visuelle et les complications. Chaque patient dépisté recevra des informations, ainsi que des conseils personnalisés et pourra poser des questions.

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Pollution et asthme, des chiffres alarmants

Selon des chercheurs de la George Washington University Milken Institute School of Public Health, la pollution automobile dans le monde serait chaque année responsable de 4 millions de cas d’asthme infantile. Le dioxyde d’azote (NO2) présent dans les gaz d’échappements serait notamment en cause dans 13 % de l’incidence annuelle de l’asthme chez l’enfant. Sans surprise, les pays les plus touchés par cette recrudescence de l’asthme infantile liée à la pollution atmosphérique sont la Chine (760 000 nouveaux cas par an) puis l’Inde (350 000 cas) et enfin les Etats-Unis (240 000 cas).

Enfin, cette étude pointe du doigt la pertinence des directives européennes en termes de santé publique, puisque 92% des nouveaux cas d’asthme infantile étaient apparus dans des zones géographiques respectant ces directives.

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Les phtalates, un frein à la fertilité ?

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign met en évidence l’impact négatif d’une exposition aux phtalates (notamment le DEHP et le DiNP) sur la fertilité des souris femelles.

Cette étude vient s’ajouter à une liste déjà longue de travaux de recherche pointant du doigt la responsabilité de ces substances dans la survenue de certaines anomalies de l’appareil reproductif.

Mais elle apporte un élément nouveau. Si les précédentes études appuyaient leurs observations sur des niveaux d’exposition aux phtalates généralement très élevés, cette nouvelle étude a utilisé des doses de phtalates diNP comparables à celles auxquels les êtres humains peuvent être exposés dans leur vie quotidienne. Les résultats montrent que l’administration de doses raisonnables de phtalates diNP à des souris femelles durant 10 jours a entraîné des perturbations de leur cycle de reproduction et a diminué leur fertilité jusqu’à 9 mois après l’exposition.

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Un sommeil de plus en plus court pour les Français

Alerte sur le sommeil des Français qui vient de passer sous le seuil des 7 heures par nuit selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’agence sanitaire Santé publique France en date du 12 mars 2019 ! Cette situation est d’autant plus préoccupante :

  • qu’elle touche l’ensemble des pays qui se trouvent confrontés à une part de plus en plus importante de personnes en déficit de sommeil ;
  • que la plupart des études mettent en évidence un impact négatif du manque de sommeil (moins de six heures par nuit) sur la santé physique et le bien -être : risque accru d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension, de pathologies cardiaques et d’accidents, diminution de la vigilance, irritabilité…

Les facteurs responsables de cette diminution du temps de sommeil sont nombreux : hausse du nombre de travailleurs de nuit, allongement des temps de trajet entre domicile et travail, augmentation du temps consacré aux activités sur écrans (notamment le soir), nuisances environnementales (exposition au bruit, pollution lumineuse des villes…).

Pour autant, ce déficit de sommeil n’est pas une fatalité. L’adoption de certains gestes simples peut nous aider à retrouver un sommeil satisfaisant en durée et en qualité :

  • Privilégier un environnement favorable au sommeil (absence d’écrans, bonne isolation sonore, absence de lumière, température de 18 °C).
  • Faire des courtes siestes (20 à 30 minutes) pour récupérer quand cela est possible.
  • Étendre ses heures habituelles de sommeil avant une période difficile (examen, surcroît de travail…).
  • Pratiquer une activité physique régulière (mais pas le soir).
  • Manger équilibré et éviter de consommer de l’alcool.

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Moins on dort, plus on souffre ?

C’est la conclusion d’une étude américaine menée par des chercheurs de l’Université de Berkeley. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence la façon dont le cerveau traitait la douleur lorsque l’organisme était en manque de sommeil.

Les scientifiques ont ainsi recruté 25 étudiants et testé leur seuil de douleur en leur appliquant une source de chaleur de plus en plus intense sur la jambe. Ils ont ensuite renouvelé l’expérience sur les mêmes étudiants après une nuit blanche. Les résultats de l’étude montrent une sensibilité à la douleur supérieure après la privation de sommeil.

De plus, des examens neurologiques effectués sur ce groupe d’étudiants ont permis de mettre en évidence « une activité accrue dans le cortex somatosensoriel primaire (région sensible à la douleur) et une activité réduite dans les régions du striatum et du cortex insulaire (qui sont des zones responsables de la modulation de la perception des stimuli douloureux) ».

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L’IMC, facteur prédictif du risque d’insuffisance cardiaque ?

A partir de l’analyse de plus de 6 000 dossiers médicaux, une équipe médicale de l’Université Johns Hopkins a mis en évidence le rôle clé de l’IMC à deux moments clés de la vie (20 et 40 ans) comme indicateur de la santé cardiaque et facteur prédictif d’un risque d’insuffisance cardiaque ou d’accident cardiaque. Les patients étudiés ont tous participé à l’étude MESA (Multi-Ethnic Study of Atherosclerosis), et étaient âgés de 45 à 84 ans au moment de leur inclusion (2000-2002). Ils ont par ailleurs été suivis en moyenne durant 13 ans.

Les résultats de cette analyse montrent ainsi que :

  • le risque d’insuffisance augmente de 34 % avec l’IMC, par tranche de « 5 » (kilos par m2) et après prise en compte des autres facteurs de confusion possibles (âge, tabagisme, activité physique, tension artérielle et diabète) ;
  • les antécédents d’obésité sont associés à un risque 3 fois plus élevé d’insuffisance cardiaque à l’âge de 20 ans et deux fois plus élevé à l’âge de 40 ans, par rapport aux personnes dont l’IMC est normal à ces deux âges.

D’où l’importance de veiller à conserver un poids idéal tout au long de sa vie pour préserver son cœur et ses artères.

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