Dépression : un tabou chez les personnes âgées ?

Selon une étude américaine récente menée par GeneSight® Mental Health Monitor et soutenue par Myriad Genetics, Inc., une majorité de personnes âgées avouent ne pas prendre en charge leur dépression et préférer la passer sous silence. De façon plus détaillée, les résultats de cette étude montrent que :

  • environ un tiers des personnes de plus de 65 ans pensent souffrir de dépression ;
  • parmi elles, 61 % ne prennent aucun traitement pour en atténuer les effets et 60% pensent que « le problème n’est pas si grave » ;
  • 39 % pensent pouvoir y faire face sans l’aide d’un médecin et 33 % sont convaincues de pouvoir s’en sortir par elles-mêmes.

Si la dépression est une vraie maladie qui nécessite une prise en charge, les personnes âgées sont plus souvent dans le déni de la maladie que les plus jeunes et sont plus réticentes à l’idée de solliciter de l’aide ou d’en parler autour d’elle. L’épidémie de COVID qui renforce l’isolement des plus âgés risque d’accentuer cette tendance.

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Journées nationales de la macula 2020 : un bilan positif malgré l’épidémie de COVID-19 !

Malgré un contexte sanitaire difficile, les Journées nationales de la macula habituellement programmées fin  juin, ont pu avoir lieu du 23 au 28 novembre 2020.

De nombreux centres hospitaliers et ophtalmologistes libéraux se sont mobilisés pour accueillir et dépister les patients présentant des symptômes d’atteinte maculaire. Il est en effet essentiel pour ces patients de consulter un ophtalmologiste sans attendre, pour éviter tout retard de diagnostic pouvant entraîner une perte de chances. Il est tout aussi important pour les patients souffrant d’une maculopathie déjà diagnostiquée de poursuivre leur suivi ophtalmologique et de ne pas interrompre leurs traitements.

Les maladies de la macula constituent une urgence et ne connaissent pas de trêve !

En savoir plus sur les Journées nationales de la macula

COVID-19 : quel impact sur les enfants ? Santé Publique France fait le point.

Alors que les enfants retrouvent le chemin de l’école, Santé Publique France a publié le 20 mai un état des lieux des connaissances sur le niveau d’exposition des plus jeunes au COVID-19. La littérature scientifique sur le sujet, permet à date de dégager quelques enseignements :

  • les enfants ne représentent que 1 à 5 % des cas de COVID-19 dans le monde. Cette faible représentativité des plus jeunes est notamment liée au fait que la majorité des enfants porteurs du virus présentent des formes asymptomatiques ou peu graves ;
  • le rôle des enfants dans la transmission du virus est encore mal connu ;
  • selon les études de modélisation, l’effet de la fermeture des écoles sur l’atténuation du pic épidémique reste limité mais le maintien à un niveau contrôlé de la transmission passe par le maintien prolongé de cette fermeture. En revanche, il n’existe pas d’études à date sur l’effet spécifique de la réouverture des écoles ;
  • la réouverture des écoles doit se faire dans le respect de certaines mesures préventives pour limiter les risques de propagation dans les établissements : éviction des enfants symptomatiques ou en contact avec le virus, adaptation des mesures barrières à l’âge des enfants, mise en place de mesures environnementales spécifiques. En savoir plus

 

Coronavirus : un kit de prévention pour les organisations publiques et privées

Comme les pouvoirs publics viennent de l’annoncer, le port de masques « alternatifs » à usage non médical (en tissu, lavables et réutilisables plusieurs fois) dans l’espace public jouera un rôle essentiel, en complément des mesures de distanciation sociale, pour freiner la propagation du Covid-19 et empêcher une deuxième vague épidémique.

Parce qu’il est indispensable de répondre au plus vite à une demande sociale déjà forte, notre Institut s’est associé à des prestataires référencés afin de proposer aux organisations de commander des masques « grand public » répondant aux critères d’exigence définis par l’AFNOR et faisant l’objet de tests de filtration et de perméabilité par la Direction générale de l’armement. L’anticipation sera un facteur clé de réussite du déconfinement. C’est pourquoi, nous concevons un « kit de prévention » comprenant masques, gel hydroalcoolique et un accès privilégié à une information validée scientifiquement et régulièrement mise à jour sur l’épidémie en cours. Nous invitons les structures intéressées par ce dispositif à nous contacter.

(contact : Dr Bruno Assouly – contact@institut-iemp.com).

 

Coronavirus : l’IEMP se mobilise pour informer le grand public

Comme l’ensemble de la communauté scientifique, l’Institut d’Education Médicale et de Prévention mobilise ses équipes et réseaux pour informer l’opinion sur l’épidémie actuelle de coronavirus. Dans le contexte sensible actuel, l’Institut met son expertise au service des organisations soucieuses de délivrer à leurs publics une information objective et validée par les autorités de santé et les experts faisant référence sur le sujet.

Il est en effet essentiel de rassurer et de fournir des repères au plus grand nombre, alors que les discours alarmistes et idées fausses circulant sur la toile entretiennent un climat de peur et d’inquiétude.

En tant qu’organisation publique ou privée, vous souhaitez informer vos clients ou salariés sur cet enjeu majeur de santé publique ? L’IEMP est à votre disposition pour vous accompagner dans votre projet (contact : Dr Bruno Assouly – contact@institut-iemp.com).

 

Cancer colorectal : en mars, faites-vous dépister !

Comme tous les ans, le mois de mars sera consacré au dépistage du cancer colorectal dans le cadre de l’opération « Mars Bleu ». Ce cancer est très meurtrier et fait chaque année 17 000 victimes en France. Il existe pourtant un moyen efficace de faire baisser la mortalité liée à cette maladie : le dépistage systématique des patients âgés de 50 à 74 ans. En effet, le diagnostic et la prise en charge précoces sont des facteurs clés de guérison.

Pourtant, les réticences ont la vie dure : seuls 32,1 % de la population concernée participent à ce dépistage. Un chiffre bien trop faible au regard des 6 500 vies que l’on pourrait sauver si ce dépistage était systématique, d’autant que ce test présente de nombreux avantages : simple, rapide, indolore, pris en charge à 100 % et réalisé chez soi !

En cas de résultat positif, une coloscopie est prescrite. En cas de résultat négatif, le dépistage doit être refait tous les deux ans.

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L’activité physique est-elle un gage de longévité pour les femmes ?

C’est ce que montre une étude menée par l’hôpital universitaire de La Corogne (Espagne). Les chercheurs ont analysé la capacité d’exercice et la fonction cardiaque de 4 714 femmes âgées en moyenne de 64 ans. Il ressort de cette étude que les femmes pratiquant régulièrement une activité physique intense avaient un risque réduit de décès :

–      par maladie cardio-vasculaire (risque quatre fois moins important que les femmes ayant une activité physique réduite) ;

–      par cancer (risque deux fois moins élevé) ;

–      toutes causes confondues (risque quatre fois plus faible).

En clair, plus on est actif, moins on a de chances de mourir de mort prématurée.

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Se brosser les dents chaque jour protégerait le cœur !

Selon une étude de la Ewha Womans University, à Séoul, relayée par l’European Society of Cardiology, se brosser les dents quotidiennement serait associé à un risque réduit de fibrillation auriculaire (-10 %) et d’insuffisance cardiaque (-12 %.).

Cette nouvelle étude vient confirmer les enseignements de nombreuses études menées précédemment qui suggéraient l’existence d’un lien entre l’hygiène bucco-dentaire et la santé cardiaque. Cette corrélation pourrait s’expliquer par le fait que le brossage quotidien des dents limiterait la prolifération dans la bouche de bactéries susceptibles de migrer vers le cœur et les artères.

D’autres études seront toutefois nécessaires pour confirmer ces résultats et déboucher sur des recommandations de brossage de dents en prévention de certaines pathologies cardio-vasculaires.

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De quoi les Français meurent-ils ?

Selon le BEH publié par Santé publique France le 12 novembre, le recul de la mortalité en France amorcé dans les années 2000 se poursuit.

Certaines maladies ou accidents tuent moins qu’auparavant comme le sida, les suicides, les accidents de la route ou les maladies cardio-vasculaires.

Autre enseignement majeur, le cancer reste la première cause de mortalité en France pour les hommes comme pour les femmes, devant les maladies cardio-vasculaires.

La mortalité a fortement augmenté pour certains cancers, notamment, le cancer du poumon chez les femmes et, de façon moins marquée, pour les cancers du pancréas et du cerveau chez les deux sexes.

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5 ans d’arrêt du tabac, 39 % de risque cardio-vasculaire en moins !

Selon une étude de l’Université Vanderbilt (Nashville) dont les résultats ont été publiés dans le Journal de l’American Medical Association (JAMA), arrêter de fumer même durant quelques années seulement permet de réduire son risque cardio-vasculaire. Selon cette étude, le risque est diminué de près de 40 % chez les fumeurs qui fumaient 20 paquets par an au moins et qui se sont arrêtés depuis 5 ans.

Ces 5 années de sevrage tabagique ne permettent toutefois pas de retrouver un niveau de risque cardio-vasculaire aussi faible qu’une personne ayant le même âge et n’ayant jamais fumé. Il faut en effet 10 à 15 ans pour atteindre cet objectif.

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