Journées nationales de la macula 2021 : rendez-vous du 22 au 26 novembre !

Après une édition 2020 exceptionnelle marquée par le dépistage exclusif des patients symptomatiques (cas urgents) en raison du contexte sanitaire, la diminution de la pression hospitalière permet de revenir à une configuration plus classique cette année et de proposer à tous les patients à risque de se faire dépister. Partout en France, nos centres de dépistage partenaires les accueilleront durant une semaine, du 22 au 26 novembre 2021, pour leur permettre de réaliser un examen du fond d’œil. Sont notamment concernés :

  • les patients âgés de 55 ans ou plus non suivis ou n’ayant pas bénéficié d’un examen ophtalmologique depuis plus d’une année ;
  • et/ou souffrant de diabète et ne bénéficiant pas d’un suivi ophtalmologique régulier ;
  • et/ou souffrant de myopie forte (correction supérieure à -6 dioptries).

Au-delà des actions de dépistage, les Journées viseront également à sensibiliser les patients souffrant d’une atteinte maculaire sur la nécessité de ne pas interrompre leur suivi médical ni leurs traitements malgré le contexte épidémique.

En savoir plus.

Un nouveau traitement contre une forme grave du cancer du sein autorisé en France

Alors que le mois d’ « Octobre rose » commence, le Ministre de la santé, Olivier Véran, vient d’annoncer une avancée majeure dans le traitement du cancer du sein triple négatif. A partir du 1er novembre, le Trodelvy, qui était délivré de façon exceptionnelle à certaines patientes confrontées à un échec thérapeutique, sera autorisé et disponible en France. Associé à une chimiothérapie, ce traitement par anticorps est porteur d’espoir pour les 9 000 personnes touchées chaque année par cette forme rare et grave de cancer du sein.

En savoir plus.

Intolérance au lactose : un trouble très fréquent !

Le lait a la réputation d’être un aliment difficile à digérer. Et cette idée très répandue ne serait pas si injustifiée qu’on le pense !  En effet, 30 à 50 % des adultes souffriraient d’une intolérance au lactose, c’est-à-dire d’une digestion incomplète du lactose, sucre principal présent dans le lait et ses produits dérivés. En cause, un déficit de lactase, cette enzyme indispensable à la digestion du lactose. Si ce trouble est bénin, il n’en demeure pas moins très gênant au quotidien puisqu’il provoque des symptômes digestifs de type diarrhée, ballonnements, gaz ou douleurs abdominales. En l’absence de traitement curatif, le moyen le plus sûr pour limiter les effets de l’intolérance au lactose reste d’éviter de consommer des produits laitiers.

Consulter l’article en ligne

Médicaments et grossesse : une nouvelle campagne de sensibilisation de l’ANSM

« Enceinte, les médicaments c’est pas n’importe comment ! ». Tel est le message fort de cette campagne destinée à sensibiliser les femmes enceintes sur les dangers de l’automédication. Si les risques liés à la prise de médicaments durant la grossesse sont nombreux (risque de malformation, risque foetotoxique, risque de mort embryonnaire et fœtale …), ils ne sont pas toujours bien connus puisque selon l’ANSM seules 3 femmes sur 10 déclarent être suffisamment informées sur ces risques.

Au travers d’un dispositif d’affichage dans les cabinets médicaux et de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, cette campagne rappellera les quatre gestes à adopter avant de prendre des médicaments lorsque l’on est enceinte :

  • aborder le sujet de la prise de médicaments au plus tôt avec le gynécologue ou la sage-femme en charge du suivi de la grossesse ;
  • informer tous les professionnels de santé consultés durant sa grossesse (kiné, médecins, dentistes…) ;
  • s’interdire toute forme d’automédication et demander systématiquement conseil à un professionnel de santé avant de prendre un médicament, y compris ayant fait l’objet d’une ancienne prescription, ou à base de plantes ou d’huiles essentielles ;
  • en cas de traitement au long cours, demander conseil à un médecin, une sage-femme ou un pharmacien pour connaître la conduite à tenir sur la poursuite éventuelle de ce traitement ou une adaptation de la posologie.

En savoir plus.

Trop de TV : un impact négatif sur nos capacités cérébrales à partir de 40 ans

Telle est la conclusion d’une nouvelle étude réalisée par des chercheurs américains des universités d’Alabama et Columbia. Selon cette étude, dont les résultats ont été présentés dans le cadre de la Conférence virtuelle de l’American Heart Association, une exposition quotidienne trop importante à la télévision pourrait avoir des effets délétères sur notre cerveau, notamment à partir de la quarantaine (diminution de la taille du cerveau et déclin cognitif). De façon plus précise, le suivi sur le long terme d’une cohorte de volontaires âgés de 50 à 70 ans a permis de mettre en avant ces effets négatifs :

  • les personnes très consommatrices de télévision au milieu de leur vie ont un déclin de 6,9 % de leurs fonctions cognitives à l’âge de 70 ans ;
  • cette exposition importante contribue également à réduire de 0,5 % leur matière grise par rapport aux personnes regardant peu la télévision.

 

Alors que la pandémie de COVID nous pousse à passe plus de temps à la maison, cette étude devrait nous inciter à limiter notre usage de la télévision au profit d’activités moins sédentaires et plus stimulantes sur le plan cognitif.

Consulter l’article en ligne

Coronavirus : l’IEMP développe une offre de services « COVID et santé mentale » à destination des organisations publiques et privées

Depuis le début de l’épidémie de COVID-19, notre Institut mobilise ses équipes pour accompagner les organisations publiques et privées (mutuelles, institutions de prévoyance, entreprises, associations…) dans la gestion de cette crise sanitaire sans précédent : rédaction d’articles et dossiers thématiques sur le virus, diffusion de dizaines de milliers de masques alternatifs, flacons de gel hydroalcooliques, dépliants de conseils…

Même si la vaccination laisse entrevoir un espoir de sortie de crise, les dernières études montrent une forte progression des états anxieux et dépressifs au sein de la population qui concerneraient selon la dernière vague de l’enquête CoviPrev[1] (15 -17 mars 2021), 31 % des personnes interrogées, soit près d’une personne sur trois. Troubles du sommeil et pensées suicidaires sont également en hausse et attestent de cette altération générale du bien-être qui préoccupe de plus en plus les autorités de santé et les psychiatres. Certains experts n’hésitent pas à parler d’une « épidémie de dépression » concomitante à l’épidémie de COVID.

Dans ce contexte, l’IEMP a développé une offre « COVID et santé mentale » pour accompagner les organisations publiques et privées souhaitant aider leurs adhérents ou salariés à préserver leur santé mentale ou à trouver les ressources pour surmonter leur détresse psychique.

Cette offre s’appuie sur une plateforme de services proposant entre autres :

  • un accès à une plateforme de téléconsultation pour pouvoir consulter un psychologue ou un psychiatre à distance ;
  • un dispositif d’autodiagnostic et de coaching (conseils personnalisés) sur les dimensions associées à une vulnérabilité psychologique : stress/anxiété/sommeil/addictions ;
  • des supports d’information et de conseils : fiches pratiques, guide, vidéos questions/réponses (interviews d’experts)… ;
  • des contenus régulièrement mis à jour sur le sujet : actualités (articles, études…), conseils, vrai/faux sur « COVID et santé mentale », etc.

 

Dès le déconfinement, un relais en présentiel pourra être envisagé : ateliers, conférence animée par des experts, etc.

En fonction des besoins, cette offre de services pourra être déclinée sur différentes cibles : jeunes, familles, salariés, séniors…

Nos équipes restent mobilisées et se tiennent à votre disposition pour tout renseignement (contact : Dr Bruno Assouly – contact@institut-iemp.com).

 

[1] Enquête répétée et conduite auprès d’un échantillon de 2 000 personnes comparable à la population française en termes d’âge, de sexe, de catégorie socioprofessionnelle, de région d’habitation et de taille d’agglomération. Elle permet de suivre à un rythme régulier, l’évolution de la satisfaction de vie, des problèmes de sommeil et des états anxieux et dépressifs en population générale adulte.

COVID-19 : des addictions en forte progression

C’est ce que révèle une étude[1] récente menée par BVA pour l’association Addictions France et intitulée « Addictions et crise sanitaire ». La crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 a pesé sur le moral de 56 % des personnes interrogées avec pour corolaire une aggravation des pratiques addictives. L’ennui, le sentiment de solitude, le stress ou l’isolement sont ainsi parmi les facteurs ayant contribué à cette progression des conduites à risque. De façon plus précise, cette étude montre que :

  • 60 % des interviewés ont augmenté leur pratique des écrans à des fins récréatives, depuis le début de la crise et un quart d’entre eux (24 %) ont consacré au moins 6 heures par jour aux écrans pour se distraire ;
  • plus d’un consommateur sur trois a augmenté sa consommation de tabac, cannabis et/ou médicaments psychotropes au cours de l’année écoulée ;
  • 21 % ont augmenté leur consommation d’alcool.

Certains publics fragiles ont été plus touchés que les autres par cette progression des conduites addictives notamment : « les personnes dans une situation financière très difficile, celles déjà suivies pour une addiction, les poly-consommateurs, les personnes ayant connu un arrêt de leur activité professionnelle lors de l’année écoulée et les étudiants ».

[1] Enquête réalisée par internet du 15 au 24 février 2021 auprès d’un échantillon national représentatif de la population française âgée de 15 ans ou plus, composé de 2001 personnes

 

Consulter l’article en ligne

COVID 19 : un an après les Français dorment toujours mal

Selon un sondage réalisé par Opinionway pour l’Institut national du sommeil et de la vigilance dans le cadre de la 21e journée mondiale du sommeil, la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19 continue à retentir sur le sommeil des Français :

  • Les troubles du sommeil ont légèrement augmenté au cours du deuxième confinement avec 45 % des Français concernés (vs 41 % en période normale) ;
  • 17 % des personnes interrogées ont ressenti une très grande fatigue qui semble davantage liée à une mauvaise qualité de sommeil (perturbations liées au contexte sanitaire) plutôt qu’à une durée de sommeil insuffisante ;
  • le fait d’avoir été contaminé par le virus semble augmenter les risques de sommeil perturbé puisque 64 % des Français infectés par la Covid-19 ont présenté un trouble du sommeil lors du deuxième confinement ;
  • les troubles psychologiques avec des répercussions sur le sommeil ont concerné plus d’1/3 des Français, notamment les jeunes étudiants de 18/24 ans qui devaient rester chez eux pour suivre les cours à distance ;
  • en matière de prévention, 23 % des Français ont pris des mesures pour améliorer leur sommeil durant le deuxième confinement (comme manger sainement, adopter des horaires de sommeil réguliers, pratiquer une activité physique régulière, limiter sa pratique des écrans) et ces mesures se sont avérées efficaces pour plus de 7 personnes sur dix.

Consulter l’article en ligne

Thé vert ou café : des bienfaits pour le cœur

Si le rôle bénéfique du thé vert et du café dans la prévention des accidents cardio-vasculaires a été établi dans différentes études, une nouvelle étude menée par des chercheurs japonais suggère que ces boissons permettraient aussi de réduire le risque de décès chez les personnes ayant survécu à un infarctus du myocarde ou à un AVC. 46 000 patients âgés de 40 à 79 ans (avec ou sans antécédents d’accidents cardio-vasculaires) ont fait partie de la cohorte Japan Collaborative Cohort Study for Evaluation of Cancer Risk en répondant à un questionnaire sur leur état de santé, leur régime alimentaire, leur mode de vie et leur consommation de thé vert et de café. Il ressort de cette étude que :

  • les patients ayant des antécédents d’infarctus ou d’AVC et consommant au moins 7 tasses de 100ml de thé vert par jour avaient un risque de décès prématuré réduit de 62 % ;
  • les patients sans antécédent cardiovasculaire qui consommaient une tasse de café par jour (150 ml) avaient un risque de mort prématurée réduit de 14 % par rapport à ceux ne consommant pas de café.

De quoi encourager les amateurs de thé vert ou de café à continuer à en consommer.

Source : American Heart Association, février 2021

Consulter l’article en ligne

Cancer du col de l’utérus : une réduction des risques de 88 % chez les jeunes filles vaccinées

C’est ce que montre une nouvelle étude menée par des chercheurs suédois de l’Institut Karolinska sur la base d’une cohorte de 1,7 millions de jeunes femmes âgées de 10 à 30 ans suivies pendant 11 années, dont 500 000 avaient été vaccinées avant l’âge de 17 ans contre les papillomavirus humains (HPV).

Les résultats de cette étude mettent en évidence le rôle très protecteur du vaccin contre le cancer du col de l’utérus puisque 19 femmes du groupe « vaccination » ont développé un cancer du col de l’utérus, contre 538 dans le groupe « non vacciné ». Le risque de cancer de col de l’utérus serait réduit de 88 % pour les jeunes filles vaccinées avant l’âge de 17 ans et de 50 % en cas de vaccination entre 17 et 30 ans.

Rappelons que ce cancer touche chaque année en France près de 3 000 femmes et est responsable de 1 100 décès et que la vaccination est recommandée pour les jeunes filles (mais aussi les jeunes garçons depuis janvier 2021) dès l’âge de 11 ans.

Source : New England Journal of Medicine

Consulter l’article en ligne